Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le blog des Petetas, ces poupettes de paille et de chiffon qui animent les rues de Murviel-les-Beziers pendant tout l'été.

22 Jul

La Fanfare

Publié par Office de tourisme des Pechs

La Fanfare

Au début du siècle, on comptait à Murviel : une Société de Musique, une chorale et une Fanfare (le Réveil murveillois). Cette dernière dite "la clique Murvieilloise" composée de tambours, de trompettes et accompagnée de majorettes, se produisait dans les rues lors des grandes occasions : 14 juillet, commémorations militaires, Saint Jean, carnaval ...

La foule chantait avec elle la chanson de Murviel : "ô Murviel, mes amours ; tu n'as pas le renom de Marseille mais mon pays je t'aimerai toujours. Ton Parech, ton Daïssan, ton clocher à l'allure si fière...".

Il était d'usage que le Réveil murveillois prête son concours pour la fête de Jeanne d'Arc, durant la messe. Prenant place à la tribune et dominant les fidèles assemblés, elle mêlait ses airs guerriers aux chants religieux. Ainsi, une fois l'an, clairons, tambours, trompettes rivalisent avec les chœurs, l'harmonium et les orgues sous les voûtes de l'église saint Jean Baptiste.

La Fanfare mettait au point ses morceaux dans une salle du château donnant dans la cour intérieure. Clairons, trompettes et tambours y mettaient tant de cœur qu'ils étaient entendus de très loin.

Toutes ces répétitions se faisaient le soir, "après souper" ... tant pis pour les couche-tôt !

La société de Musique était la "société philharmonique saint Jean Baptiste". Elle débuta vers la fin du 19e siècle (on trouve déjà trace en 1864). Elle participa avec succès à de nombreux concours qui la menèrent à Alger, à Paris et presque partout en France. Sa bannière rouge grenat était brodée d'or et d'argent et, sous une inévitable lyre, on voyait l'effigie du saint patron tenant son agneau. Dans les années précédant la disparition de la société, elle était toujours fièrement en tête des défilés. L'ancienne église des Pénitents servit quelques temps de lieu de répétition. La Société Philharmonique disparut entre les 2 guerres, faute d'adhérents en nombre suffisant.

Un kiosque manquait pour les concerts. Comme la place de Parech était spacieuse, la municipalité a décidé d'en faire un kiosque à musique. Le terre-plein fut aménagé et planté d'acacias. Le kiosque servit longtemps à la Société Philharmonique. Puis les habitudes changèrent et ce passe-temps n'était plus à la mode. La Fanfare, seule survivante de l’après-guerre, préféra les défilés et délaissa le kiosque.

Commenter cet article

À propos

Le blog des Petetas, ces poupettes de paille et de chiffon qui animent les rues de Murviel-les-Beziers pendant tout l'été.